Après le développement des drones aériens qui sont maintenant utilisés pour de multiples activités, les drones marins, notamment les drones de surface (ASV-Mobula) sont peu à peu en train de compléter un nombre varié de missions. De la surveillance des activités humaines (sécurité, exploitation off-shore, défense, zones protégées,. . .) à celle de l’environnement (relevés océanographiques, surveillance et suivi de la faune marine, zones de pêche,. . .) de nombreuses missions peuvent maintenant être accomplies par ces « bateaux » d’un nouveau type, fonctionnant d’une façon autonome.
Ce projet vise à mutualiser les compétences de plusieurs laboratoires de l’Université de Montpellier (UM) et de leurs partenaires pour développer un engin de surface très innovant associant une plateforme à foils, une propulsion vélique à l’aide d’une aile rigide robotisée et l’autonomie énergétique. Ce projet s’appuie notamment sur les développements autours d’engin de surface ayant 4 foils articulés. Rappelons ici que les foils présentent deux avantages majeurs :
– ils réduisent fortement la traînée (résistance à l’avancement) puisque la coque n’est plus dans l’eau
– ils évitent le tangage et le roulis puisque le bateau « vole » à plat sur l’eau (jusqu’à une certaine hauteur de houle).
La propulsion vélique est assuré par une aile rigide robotisé dont les développements autour de cette solution s’appuie sur le savoir faire du Laboratoire d’Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier (LIRMM) en matière de robots à câble, d’intelligence artificielle et de commandes. Ce travail de recherche apporte une solution crédible à la « décarbonisation » du transport maritime de marchandises.
L’étude des aspects énergétiques en lien avec l’autonomie, génération à l’aide de panneaux photovoltaïques orientables ou hydrogénérateur ,s’appuie sur les compétences développées au sein de l’Institut d’Electronique et des systèmes (IES).
